Coucou !
Moi c’est Jessica
A l’heure où j’écris ces lignes, j’ai bientôt 36 ans. Je suis mariée à Sébastien, l’homme qui partage mes jours, mes nuits et qui subit toutes mes folies. Nous sommes les heureux (et fatigués…) parents de deux enfants : Noémie, princesse paillettes de 10 ans et Valentin, baroudeur au cœur tendre de 6 ans ( et demi! oui, ça compte). Dans la vie, je suis « touche à tout ». J’ai la soif d’apprendre de nouvelles choses, de découvrir, d’apprendre et de comprendre. Je passe souvent d’une activité à l’autre, je butine les activités au gré de mes envies du moment. Et c’est ainsi que ce projet a vu le jour…
Tombée dedans dès la naissance…
En réalité, l’apiculture a toujours fait partie de la famille. En effet, mon parrain , qui est aussi mon grand-père, est apiculteur depuis plus de soixante ans. Tel Obélix, je suis tombée toute petite dans la marmite à miel… Lorsque j’étais enfant, il me posait sur l’extracteur pour faire contre poids. En maternelle, j’étais fière quand nous avons visité le rucher avec les copains. Plus tard, mes travaux scolaires étaient souvent inspirés des abeilles. Et pourtant, je n’aimais pas le miel ! Et fuyais les abeilles ! Enfin, surtout leur dard ! J’étais à milles lieues d’imaginer avoir une ruche.
L’émergence d’un projet
Depuis toujours, j’ai ressenti le besoin de prendre soin des autres. L’envie de me sentir utile. Le respect, le partage, l’honnêteté, l’ouverture et l’entraide sont des valeurs importantes à mes yeux. Je suis donc devenue éducatrice spécialisée et plus tard, enseignante. Bisounours me convenait aussi, mais le casting était clôturé…
La passion des abeilles à commencé bien plus tard. Un jour de « zapping TV ». C’est une émission sur la nature qui m’a fait prendre conscience de leur déclin. J’ai alors directement fait le lien avec mon histoire et j’ai ressenti le besoin de perpétuer ce savoir-faire. Je me suis inscrite au rucher école de Wégimont, puis de l’ULG. Et deux ans plus tard, j’étais diplômée « apicultrice » de la FRPLA (Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture). J’ai pratiqué quelques années dans l’ombre. Je faisais profiter mes proches de mes quelques pots de miel issus de mes 3 ruches, au prix symbolique de 5€ le pot de 500gr. Puis, j’ai ressenti l’envie d’aller plus loin sans jamais oser. J’avais souvent entendu qu’en Belgique, il n’était pas possible de devenir apiculteur professionnel. Je ne me voyais pas à la tête d’un cheptel de plus de 200 colonies. Mes idées ont fusé, j’ai imaginé plein de scénarios, mais l’ampleur de la tâche me tétanisait.
Des idées qui évoluent et se concrétisent
Ma curiosité accrue m’a poussé vers la saponification à froid. J’ai directement été conquise par mes premiers savons. De plus en plus consciente notre impact sur l’environnement, j’ai aussi commencé à confectionner quelques bougies naturelles pour mon plaisir avec la cire de mes récoltes. Petit à petit, mes idées se sont développées, presque inconsciemment. C’est notamment grâce à des formations professionnelles et de pratiques de développement personnel que mes idées sont devenues plus claires. J’ai fais alors un pari un peu fou avec mon « nouveau-moi » : j’allais devenir indépendante complémentaire grâce à mes abeilles ! J’ai commencé à parler autour de moi et mes idées ont été accueillies avec beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt. Mais l’aspect pécunier me faisait peur et n’était pas ma motivation. Je voulais juste avoir l’autorisation de vendre pour entrer dans mes frais. Il manquait du sens à tout cela. Je n’ai pu me lancer réellement que lorsque j’ai trouvé l’alchimie entre l’apiculture et mes valeurs. J’allais donc permettre à chacun de prendre soin de soi avec des produits de qualité et proposer des cadeaux naturels et originaux pour célébrer les moments importants de la vie.
Une autre idée du bonheur
J’ai alors crée « l’Happycultrice » dont la définition correspond tout à fait à mon évolution personnelle : « Personne qui fait son miel des petits bonheurs de l’existence » (Alain Créhange).
Aujourd’hui, je travaille en CPAS à temps partiel. Le reste du temps, en plus ma vie de famille, je mène à bien ce projet qui me tiens à cœur. Pour le bien-être de tous et en communion avec le petit peuple des ruches.
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